Rappelons nous ...( ...SUR LA LIGNE DU TEMPS... 25/02/2015)
Après l'excellent travail du Gendarme PELOFY dans le cadre de l'enquête préliminaire, une information judiciaire a été ouverte. Le premier gendarme désigné (octobre 2001) a été l'adjudant PEREZ.
Muté il est remplacé en février 2003 par le Major BOISSONNADE (D 1560) qui reste dans l'affaire jusqu'en février 2005.
A ce moment là, retour du Gendarme PEREZ qui reprend l'affaire. Sollicité par la Juge d'instruction Mme MUNIER PACHEU, (D 1569) (D 1567), il s'explique , se décharge et est pour le moins sévère avec son collègue BOISSONNADE.
(D 1981) "Nous avons informé ce magistrat de notre refus d'assurer tout retard dans l'éxécution des actes de cette commission rogatoire..." "Le 31/05/2005....... nous avons évoqué la partie "vérification sur les véhicules" Il semble que ce magistrat ait été informé verbalement par le Major BOISSONNADE le 4 février 2005 des résultats négatifs de ces vérifications".
Or ni PEREZ, ni BOISSONNADE n'ont jamais vérifié la 106 QUICK SILVER de Melle CHAUFOUR malgré les ordres précis de la juge. De plus PEREZ, fait intervenir "comme un cheveux sur la soupe, la vérification de la Brigade de Moissac sur les véhicules Peugeot 106 et il affirme "qu'aucun des véhicules vérifiés ne correspond aux critères recherchés par celui mis en cause le jour des faits soit le 30 mars 2001..." (D1583).
Non seulement cette phrase ne veut rien dire mais en plus elle confirme la volonté opiniatre du gendarme PEREZ d'éviter, tout au long de cette enquête, d'avoir le moindre contact avec la Peugeot 106 QUICK SILVER de Peggy CHAUFFOUR.
C'est ainsi que, fort de sa superbe, le gendarme PEREZ reprend les choses en mains, eu égard à l'ampleur de la tâche à venir. " ...Comparé les données téléphoniques... ... le jour des faits sur les lieux des faits,... et les numéros de téléphone des personnes propriétaires ou utilisatrices des véhicules PEUGEOT 106, ..."( D 1584), comment a -t-il pu oublier de vérifier la carte téléphonique retrouvée chez Hervé DUVAL, le jour de son suicide.
Encore une fois, le gendarme PEREZ fait beaucoup de vent, faissant enfin semblant de mener cette enquête au grand galop... mais celle ci se cloturera réellement le 19septembre 2005 par un brillant "procès verbal de synthèse" truffé d'inexactitudes, d'approximations, de nonfait, voire de mensonges...
Ce fut le pont parfait pour que la très jeune Juge LACAULE cloture l'information le 31 octobre 2005 et très rapidement la Juge POUEY SANTALOU, lui succédant prononcera un NON LIEU le 7 août 2007.
"Une fin trop brêve pour une enquête trop longue" Disons plutôt un simulacre d'enquête...(D1567).
Il est vrai que le 21 novembre 2005 la Juge LACAULE, lorsque je lui demandais certains actes complémentaires (la puce téléphonique du téléphone portable d'Alexia en l'occurence), ne m'avait-elle pas répondu :" cette enquête a assez duré et elle a couté assez cher...".(Article de Aziz ZEMOURI).